Un outil de prédication pour transmettre une foi vive en Jésus de Nazareth.

Jésus de Nazareth.

Un outil de prédication pour transmettre une foi vive en Jésus de Nazareth.
Je suis un jeune prêtre de bientôt 78 printemps, auquel on a abrégé son temps de formation, pour qu’il ait le temps de faire un peu d’usage dans l’Église. Au cours de ces trois seules années de théologie à Rome, j’ai eu connaissance de la plupart des erreurs, issues notamment de la lecture positiviste de l’Écriture sainte. J’ai donc été préparé à la lecture des travaux du professeur Ratzinger, devenu par grâce insigne de notre Dieu le Pape Benoît XVI. En outre, il me faut bien avouer que je lisais déjà depuis le début de ses fonctions auprès de Jean-Paul II les ouvrages si clairs et si nourris­sants de ce merveilleux pédagogue. Le deuxième tome de Jésus de Nazareth venant de sortir (1), je l’ai acheté et lu avec passion, le trouvant encore plus magistral que le premier. Le Pape nous en donne lui-même la raison avec simplicité : c’est tout simplement, dit-il, parce que la tâche lui semblait plus difficile que pour l’élaboration de la première partie. Il a donc dû travailler encore plus et mieux ! Je suis convaincu que les enseignants universitaires catholiques, fidèles au magistère, vont en faire leur profit, mais mon propos est tout simplement de faire part à mes chers confrères de l’usage qu’ils peuvent faire de cet ouvrage.

Rencontrer le Jésus réel.

Il se trouve que j’avais à prêcher une retraite de quatre jours entre le Mercredi saint au soir et le dimanche de Pâques fin de matinée, et je n’avais aucune expérience en ce domaine et aucunes notes déjà préparées pour me guider. La lecture de ce tome II m’a considérablement facilité le travail de préparation de ces sept enseignements prévus par la puissance invitante. Le Pape explique avec son humilité coutumière qu’il voulait rencontrer le Jésus réel, se mettre à son écoute et communier ainsi avec ses disciples de tous les temps. Or, que doit faire un prédicateur, sinon aider justement ses ouailles à mieux connaître leur Sauveur, à se mettre à son écoute et à cheminer avec lui ? Tout ce que nous exprime Benoît XVI sur le lavement des pieds, la grande prière sacerdotale, l’institu­tion de l’Eucharistie, les raisons profondes de la décision du Sanhédrin de condamner à mort ce Jésus, qui met en danger le pouvoir politico-religieux du Temple, tout est utilisable, vulgarisable, lumineux.


Se nourrir de l’Ancien Testament pour mieux comprendre l’Evangile.

Un outil de prédication pour transmettre une foi vive en Jésus de Nazareth.
Dans sa récente exhortation apostolique Verbum Domini,  , il conseillait aux fidèles de se nourrir de l’Ancien Testament pour mieux comprendre l’Évangile. Eh bien, il mâche la besogne aux prêtres pour qu’ils puissent initier les susdits fidèles à cette lecture. Toutes les références utiles sont à disposition mais également toutes les incompréhensions possibles, les fausses pistes, les blocages, les confusions. Comme toujours le Pape réfute les erreurs avec délicatesse, donne acte à chacun de ce qu’il dit de vrai, montre les limites de l’inter­prétation ­historico-critique, ses conditionnements et ses impasses. Il ajoute dans son avant-propos que les récits de l’enfance du Christ n’avaient leur place ni dans le tome I ni dans le tome II. Il se propose d’en faire un « petit fascicule si Dieu lui en donne la force ». Très Saint-Père, nous prions de tout notre cœur pour que notre formateur poursuive ce travail si précieux pour ses prêtres. Que Dieu vous bénisse !

Père Y. Bonnet

1. Joseph Ratzinger – Benoît XVI, Jésus de Nazareth, Éd. du Rocher, 352 p., 22 e.

 

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