L’application d’une anthropologie chrétienne aux nouveaux problèmes contemporains est source de lumière, elle permet une évangélisation concrète de la vie moderne. Le document Dignitas Personae vaut par deux aspects, celui de l’anthropologie qu’il explicite et celui des réponses qu’il apporte aux questions bioéthiques. Lorsqu’un document du magistère utilise les termes » licite » et « illicite », le fidèle sait que c’est la protection de la dignité de la Personne, base de l’anthropologie chrétienne, qui est en jeu.
Un document qui protège la vie, explique l’anthropologie ( la vision chrétienne) de l’homme et appelle tous les fidèles à défendre la dignité de la personne.
A – Aspects anthropologiques, théologiques et éthiques de la vie et de la procréation humaine
B – Problèmes concernant la procréation.
C – Nouvelles thérapeutiques liées à la manipulation de l’embryon ou du patrimoine génétique.
Le clonage humain est évidement illicite puisqu’il vise à « produire » un nouvel être humain sans lien avec la sexualité. Utiliser un être humain en le sacrifiant dans un but thérapeutique est totalement incompatible avec la dignité humaine du « sacrifié ». L’utilisation de cellules souches provenant d’un embryon « détruit » est immoral. C’est donc l’origine de ces cellules souches qui pose le problème éthique et il y a des méthodes licites de s’en procurer par prélèvement de tissus d’un organisme adulte, de sang du cordon ombilical au moment de la naissance, de tissus de fœtus morts de mort naturelle. L’utilisation d’ovocytes d’animaux pour y reprogrammer des cellules somatiques humaines conduit à mélanger des éléments génétiques humains et animaux, ce qui nuit à l’identité spécifique de la personne humaine. Il est illicite d’utiliser pour la recherche scientifique du « matériel biologique » issus de techniques interdites par la morale. La lecture du texte français, publié dans Zénith.org, et qui fait une dizaine de pages est vivement recommandée.
Père Y. Bonnet