Parcours Le rôle de la Vierge marie dans le Salut des Hommes, père Y. Bonnet, in memoriam.

Annonciation : erratum
Chers Amis, une lectrice nous fait remarquer fort justement que « la particularité de cette année est que la solennité des solennités : Pâques a la préséance sur l’Annonciation, qui sera de fait le 9 avril ». Nous ré-envoyons cette lettre de diffusion avec nos excuses pour cette erreur, puisque nous l’avions envoyé pour le 25 mars, que le père Yannik Bonnet excusera aussi de là-haut.

Nous publions un texte moins connu du père Yannik Bonnet sur la Vierge Marie, qu’il avait remanié en 2010. Il n’est plus parmi nous, mais sa voix n’est pas éteinte pour autant, et il serait certainement heureux que soit diffusés ses mots sur Marie qu’il aimait tant.

Parcours Le rôle de la Vierge marie dans le Salut des Hommes, père Y. Bonnet, in memoriam.

Introduction au parcours Le rôle de la Vierge Marie dans le Salut des Hommes. Ce parcours sur Marie nous a été laissé par le Père Bonnet, il l’avait rédigé et remanié en 2010 pour le site Saint Joseph du Web. In memoriam, en cette fête de l’Annonciation. Le parcours comprend 12 articles que nous mettrons en ligne bientôt.

 

Marie ne peut être assez louée

Que la Sainte Vierge ait joué un rôle éminent dans le salut des hommes, voilà qui n’a jamais été contesté au sein de l’Eglise catholique. Que cette histoire du salut se joue actuellement dans chacune de nos âmes et qu’en conséquent la dévotion mariale soit une nécessité, voilà ce que tous les papes contemporains n’ont cessé de nous rapeller depuis plus de cinquante années. Le fondateur même du protestantisme, Martin Luther, écrit en 1533, que pour cette raison  » la créature Marie ne peut être assez louée » ( cité par R. LAURENTIN, la Vierge et le concile, Paris Lethielleux, 1965, p27). 

Pour ceux qui désirent approfondir la relation entre les propos de Luther sur Marie et la doctrine catholique, cliquez : http://www.mariedenazareth.com/1256… 

Le problème des titres donnés à Marie

Toutefois, l’histoire de l’Eglise montre qu’il n’est jamais facile de donner officiellement un titre à la Vierge Marie. Quand le Pape Paul VI promulgua solennellement la constitution dogmatique Lumen Gentium, dont le dernier chapître consacré à la Vierge Marie y avait été intégré non sans d’âpres négociations, (un grand nombre de Pères désirant initialement qu’il y ait un texte distinct traitant du rôle de la Vierge Marie pour que l’importance de celui-ci et la place même de la Mère de Dieu ne s’en trouvent pas minimisés,) il en profita pour proclamer  » Marie Mère de l’Eglise, c’est-à-dire de tout le peuple de Dieu, aussi bien des fidèles que des pasteurs ». Cette proclamation ne souleva pas l’enthousiasme unanime des pères conciliaires et, si elle fut accueillie avec joie en Italie, Espagne, Pologne, le moins qu’on puisse dire est que l’accueil fut réservé dans les milieux catholiques de l’époque en de nombreux pays : l’auteur de ces lignes en a une claire mémoire !

A l’époque de la préparation du concile Vatican II, quelques centaines de Pères souhaitaient une nouvelle définition dogmatique concernant la Vierge Marie et certains proposaient précisément des titres divers, tels que corédemptrice ou des définitions du rôle de Marie par exemple dans la médiation ou la maternité spirituelle. Mais ils n’eurent que peu de succès pour des raisons théologiques. Il fallait attendre le Magistère de Jean-Paul II qui développa tous les points encore imprécis dans la conscience catholique du coup de génie de vatican II et de Paul VI : montrer la place de Marie dans l’économie du salut, toute relative à son divin Fils et tirer les conséquences théologiques profondes de son titre de Mère de l’Eglise. Nous conseillons, pour mieux comprendre, de lire le livre du père Jean-Michel Garrigues, l’Epouse du Dieu Vivant,( editions Parole et Silence, 2000) explication claire de la constitution Lumen Gentium et de la place de Marie dans le salut des hommes. Ou de lire le présent parcours !

Père Y. Bonnet

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