Qu’est ce qui nous dit que l’Eglise a la vérité ?
« Pour Newman, il était absolument logique que si la Divine Providence avait donné l’Église, la Divine Providence allait aussi offrir les moyens de la maintenir et de la protéger. Si la Divine Providence avait donné la révélation, la Divine Providence allait la préserver intacte et la libérer de la corruption.
Newman essaya pendant bon nombre d’années de voir dans l’Église anglicane cette Église dont ses convictions parlaient et pour laquelle son cœur soupirait. Lui, en un certain sens, essaya de la restructurer selon ses idées. On a l’impression que Newman essaya d’agrandir un vieux pull-over pour habiller un homme qui avait grandi, en tirant sur toutes les coutures autant que possible, reprisant les trous et les mailles manquantes, et en l’étirant continuellement par un usage quotidien. À la fin le pull est hors d’usage et l’homme est déçu.
C’est seulement quand Newman cessa de chercher dans l’Église anglicane ce qui ne s’y trouvait pas, et commença à accepter ce qui se trouvait dans l’Église catholique, qu’il commença étape par étape à trouver ce que son cœur avait connu depuis toujours comme vrai. Alors seulement la théorie sur le papier de la via media laissa place à la réalité vivante de l’unique et vraie Église de Jésus-Christ. »
L’Eglise gardienne de la Foi face aux hérésies de tous temps.
Le Magistère.
Le dogme de l’infaillibilité papale : les moyens de maintenir et protéger l’Eglise.
Père Y. Bonnet
1.Éd. de l’Emmanuel, 174 p., 11 e.