Le don de la foi ne dĂ©pend pas de notre psychologie.( ou de celle de nos parents), ou d’une maladie psychiatrique. Ainsi, la foi est prĂ©servĂ©e en celui qui ne peut plus communiquer ou entrer en relation normalement avec autrui.
Don premier de la foi : grâce gratuite qu’aucune technique ne peut produire.

Ordre surnaturel et ordre naturel.

En effet, il nous faut collaborer Ă la grâce dans l’ordre de la vie surnaturelle, de la conversion, pour nous Ă©loigner du pĂ©chĂ©. Mais les problèmes d’ordres psychologiques sont d’ordre naturel, ils ne sont pas des pĂ©chĂ©s.
2010 L’initiative appartenant Ă Dieu dans l’ordre de la grâce, personne ne peut mĂ©riter la grâce première, Ă l’origine de la conversion, du pardon et de la justification. Sous la motion de l’Esprit Saint et de la charitĂ©, nous pouvons ensuite mĂ©riter pour nous-mĂŞmes et pour autrui les grâces utiles pour notre sanctification, pour la croissance de la grâce et de la charitĂ©, comme pour l’obtention de la vie Ă©ternelle.Â
La foi est une grâce, elle n’est pas le rĂ©sultat d’un processus de guĂ©rison psychologique.
2000 La grâce sanctifiante est un don habituel, une disposition stable et surnaturelle perfectionnant l’âme même pour la rendre capable de vivre avec Dieu, d’agir par son amour. On distinguera la grâce habituelle, disposition permanente à vivre et à agir selon l’appel divin, et les grâces actuelles qui désignent les interventions divines soit à l’origine de la conversion soit au cours de l’œuvre de la sanctification.
Pas besoin de guĂ©rir psychologiquement d’une mauvaise image parentale pour avoir la Foi !

On ne  » guĂ©rit » pas des images de Dieu mais on Ă©claire sa foi pour sortir d’erreurs psycho-spirituelles;
Conséquences positives : on peut garder une communion de foi avec un parent psychiatriquement privé de communication normale.

L’autre consĂ©quence est qu’il est toujours possible de garder la communion spirituelle avec un parent gravement malade psychologiquement ou psychiatriquement : on peut mĂŞme, dans l’absence de communication naturelle normale due Ă la maladie, percevoir dans la foi la prière et le don de cette personne si elle-mĂŞme avait la foi. ThĂ©rèse savait que des grâces lui venaient de l’Ă©preuve et de la prière de son père. Elle savait mĂŞme que cela serait pour la Gloire de l’Eglise et du Christ. La communion entre eux, malgrĂ© l’absence de communication, a dĂ» ĂŞtre un canal de grâce immense, tous les deux Ă©tant reliĂ©s dans leur offrande au Christ lui-mĂŞme. c’est un message prĂ©cieux pour tous ceux qui souffrent de la maladie psychologique ou psychiatrique d’un parent, ces maladies rendant parfois la vie très dure, la communication ou la comprĂ©hension quasi-impossible sur cette terre, mais la certitude que par l’offrande de la prière, des grâces très concrètes  et un soutien surnaturel mutuel peuvent naĂ®tre et exister dans ces situations humainement inextricables et douloureuses. Nous serons surpris de dĂ©couvrir quelle conversion personnelle nous fut acquise par la prière cachĂ©e de tel parent psychiatriquement privĂ© de communication normale par la maladie et agressif ou ayant perdu la mĂ©moire actuelle. Mais pas la Foi. La communion par la prière reste toujours possible, mĂŞme sans effet sensible, et elle ne reste jamais sans effet de la grâce. A nous de les dĂ©couvrir,notamment quand une conversion ou une protection intervient dans notre vie!